Hold-up macroniste au sein du gouvernement Barnier ?

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Arthur de Laborde / Crédits photos : Benoit Tessier / POOL / AFP , modifié à

Malgré son revers aux législatives, la macronie devrait occuper 10 des 16 postes de ministres de plein exercice au sein du gouvernement de Michel Barnier. Sept devraient revenir à Renaissance, deux au MoDem et un à Horizons. 

Le parti présidentiel s'en sort (très) bien. Devancée par le Nouveau Front Populaire lors des dernières législatives, la macronie devrait compter une dizaine de ministres, parmi les 16 postes de plein exercice à pourvoir au sein du gouvernement Barnier. Sept reviendraient à Renaissance, deux au MoDem et un à Horizons. Plusieurs députés Ensemble pour la République n’hésitent pas à parler d’une "victoire" de leur chef de file à l’Assemblée, Gabriel Attal , qui brandissait depuis plusieurs jours la menace de ne pas participer à ce nouveau gouvernement .

Plusieurs nouvelles figures

"Il sort gagnant de la partie de poker menteur avec les LR", assure un fidèle de l’ancien Premier ministre… qui se réjouit qu’il ait finalement obtenu une bonne partie des postes de ministres de plein exercice. Renaissance devrait notamment garder la main sur Bercy avec le député de Haute-Savoie Antoine Armand à l’économie et son collègue du Val-de-Marne Mathieu Lefèvre, en charge des Comptes publics.

"J'ai besoin de vous et le président de la République a besoin de vous", avait souligné Michel Barnier lors de sa rencontre avec les députés macronistes il y a quelques jours, précisant qu'il s'agirait "d'un nouveau gouvernement et pas d'un remaniement".

Trois autres députés du groupe présidentiel devraient entrer au gouvernement : Astrid Panosyan-Bouvet, au ministère du Travail, Benjamin Haddad en charge de l’Europe… et Maud Bregeon au porte-parolat. D’autres figures macronistes pourraient, elles, rester au gouvernement comme Sébastien Lecornu aux Armées et Catherine Vautrin dans un nouveau ministère des Territoires. Une présence importante qui peut apparaitre en décalage avec la défaite aux législatives subit par le camp d'Emmanuel Macron .