Il est le premier chef d'Etat occidental à se rendre à la Havane depuis l'annonce du rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis, en décembre dernier. François Hollande est arrivée dimanche soir à Cuba, où il effectuera lundi une visite officielle. Au cours de cette journée, le président français s'efforcera de défendre les intérêts franco-européens sur une île que le président Raul Castro a entrepris de réformer progressivement.
"Cuba ne sera jamais un pays comme les autres". "C'est une visite historique puisque c'est la première fois qu'un président de la République va à Cuba. Pour Cuba, c'est un enjeu d'ouverture. Le rôle de la France, c'est de permettre qu'un pays comme Cuba qui, à bien des égards, a été un symbole puisse devenir un pays non pas comme les autres – car Cuba ne sera jamais un pays comme les autres – mais un pays qui puisse travailler ", a expliqué François Hollande à des journalistes avant d'arriver à La Havane dimanche soir. "J'arrive ici à Cuba avec beaucoup d'émotion", a-t-il ensuite déclaré à son arrivée.
Le président Raul Castro, qui doit rencontrer son homologue français lundi, était quant à lui sur le chemin du retour vers Cuba dimanche soir après un déplacement en Russie et en Italie, où il a notamment rencontré le pape François. En revanche, on ne sait toujours pas si François Hollande pourra rencontrer Fidel Castro, 89 ans, dont la dernière apparition en public date d'il y a un mois et demi.
>> Stéphane Witkowski, président du Conseil de Gestion de l’Institut des Hautes Études d’Amérique Latine, nous explique lundi matin l'enjeu de la visite de François Hollande à Cuba.
"Aucun président français n'était allé à Cuba...par Europe1fr