François Hollande a appelé mercredi l'exécutif à faire preuve de "cohésion" et de "solidarité" après les tensions de ces derniers jours avec Manuel Valls qui s'est engagé pour sa part à "défendre" le bilan du quinquennat, a rapporté le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll.
Hollande a évoqué Calais, l'Irak et l'emploi. Ouvrant le Conseil des ministres, le chef de l'État "a rappelé que face aux grands enjeux auxquels nous devons faire face, il fallait garder cohésion et solidarité", selon Stéphane Le Foll. Parmi ces enjeux, François Hollande a évoqué l'Irak, le "front de l'emploi où les choses s'améliorent", le démantèlement de la "Jungle" de Calais et la situation des mineurs isolés qui s'y trouvaient.
Valls s'est engagé à défendre le bilan du quinquennat. "Le Premier ministre a repris ces mots, disant qu'il y avait un bilan à défendre et qu'il le ferait" et que "la gauche réformiste qui gouverne aujourd'hui, qui assume les responsabilités, doit tenir son rang", toujours selon Stéphane Le Foll. Le budget 2017, s'est également félicité Manuel Valls, a "été voté à une très large majorité, bien plus que la majorité que l'on avait pu avoir précédemment". À en croire Stéphane Le Foll, "ce Conseil des ministres a été studieux, l'ensemble des membres du gouvernement concentrés, avec deux principes qui se sont clairement affichés, un président qui préside et un Premier ministre qui gouverne".
Le bilan du quinquennat, a poursuivi le porte-parole, "est un bilan collectif, à mettre à l'actif de tous et le Premier ministre l'a dit", le chef de l'Etat réaffirmant que "chacun a sa tâche". Pour Stéphane Le Foll, il "n'est pas inquiétant" que le président ait eu à le rappeler. Les relations se sont crispées au sommet de l'Etat quand Manuel Valls a confié jeudi avoir ressenti de la "colère" après la publication de confidences polémiques du chef de l'Etat dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça...".