Son précédent livre, Merci pour ce moment, avait fait l’effet d’une bombe lors de sa sortie en septembre 2014, en plein quinquennat de François Hollande, qui l’avait congédiée quelques mois auparavant au profit de l’actrice Julie Gayet. Valérie Trieweiler revient mercredi en librairie avec un nouvel ouvrage, On se donne des nouvelles. La journaliste n’oublie évidemment pas d’y évoquer son ancien compagnon.
Invitée d’Europe 1 en exclusivité mercredi matin, elle fait part d’une certitude absolue le concernant : il pense à la présidentielle de 2022. "Je ne dis pas qu’il peut y arriver, mais je dis juste qu'il doit y penser", estime-t-elle.
Pour Valérie Trierweiler, c'est plus une intuition qu'un information. "Je n’ai plus de contact", assure-telle. "Mais je vois quand il s’est engagé dans la primaire en 2010-2011, qu’il était à 3% et que personne ne croyait en lui, il s’est lancé dans la stratégie des petits pas, un pas après l’autre et il a remonté la pente ainsi. Aujourd’hui, personne n’y croit, je n’y crois guère aussi, mais ses séances de signature sont comme des campagnes électorales."
"La trahison en politique, c’est monnaie courante"
Et cette envie d'éternel come-back n'est pas propre au seul François Hollande. "Il y pense, comme Nicolas Sarkozy a continué à y penser, comme Lionel Jospin a continué à y penser alors qu’il s’était retiré de la vie politique. Ces hommes-là ont fait de la politique toute leur vie. Ils n’aiment que ça, ils ne vivent qu’à travers ça", rappelle-t-elle.
Sauf que François Hollande a peut-être un moteur en plus : une revanche face à Emmanuel Macron, qu'il "honnit" pour avoir manoeuvré pour l'évincer en 2017. "Il s’est fait rafler sa propre candidature. C’est plus qu’un échec, c’est une humiliation", confirme Valérie Trierweiler, qui ne trouve pourtant pas d'excuse à son ancien compagnon. "La trahison en politique, c’est monnaie courante. Donc il aurait peut-être dû être un peu plus clairvoyant", tranche-t-elle.