Au soir même de son investiture, en 2012, François Hollande, rencontrait pour la première fois Angela Merkel à Berlin. Cinq ans plus tard et sur le point de quitter le pouvoir, il l'a retrouvée lundi pour un dîner d'adieu dans la capitale allemande. "La chancelière voulait saluer ce que nous avions fait ensemble lors de la crise de l'euro, sur la Grèce, l'Ukraine ou le climat, autant d'événements qui nous avaient considérablement rapprochés", a confié le président sortant dans le Falcon qui le ramenait à Paris. Un "dîner amical", a-t-il noté, en tête-à-tête avec leurs deux interprètes pour seuls témoins au Paris-Moskau, un établissement situé à quelques encablures de la chancellerie fédérale.
"Une relation de confiance". Les deux dirigeants, a poursuivi François Hollande, ont entretenu ces dernières années "une relation de confiance qui a pu être affectueuse dans des conditions dramatiques comme les attentats de 2015 ou le crash de la Germanwings". "J'ai travaillé avec plaisir avec François Hollande", a déclaré de son côté la chancelière lors d'une conférence de presse, relevant que même s'ils venaient de "familles politiques très différentes", ils avaient "construit une confiance mutuelle". "Nous nous sommes battus ensemble" et "nous pouvions et pouvons compter l'un sur l'autre", notamment pour la paix en Ukraine, a-t-elle insisté.
Une rencontre Macron-Merkel. La semaine prochaine, ce sera au tour d'Emmanuel Macron de consacrer, tout comme François Hollande en 2012, sa première visite à un dirigeant étranger à la chancelière allemande.