Hollande, meneur de jeu pour l'Euro 2016

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© JAVIER GARCIA MARTINO / NA / AFP
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M.B. , modifié à
SE PLIER EN 4 3 3 - Le président ne va pas se contenter d'assister aux matches de la France. Il devrait aussi regarder les rencontres d'autres équipes, en présence des chefs d'États européens.

On le sait, François Hollande ne compte pas observer l'Euro de football de loin. Le président a prévu d'assister aux trois matches de poule de l'Équipe de France et, bien sûr, à la finale de la compétition, qui se tiendra le 10 juillet au Stade de France, à Saint-Denis. Si les Bleus devaient se qualifier pour les phases finales, ils seraient certains de compter le chef de l'État parmi leurs spectateurs. Mais ce n'est pas tout.

Accompagner d'autres chefs d'États européens. Comme le rapporte le journal Le Monde, François Hollande prévoit de rendre visite aux joueurs au centre technique de Clairefontaine. Un classique : le chef de l'État avait déjeuné avec les Bleus lors de leur stage de préparation avant la Coupe du monde 2014, et avait également apporté son soutien au XV de France avant le Mondial de rugby, à Londres, en septembre 2015. Par ailleurs, le président a rencontré et longuement discuté avec l'entraîneur de l'Équipe de France, Didier Deschamps, et ses deux adjoints.

Enfin, François Hollande devrait assister à d'autres matches que ceux des Bleus. Il pourrait accompagner le président du Conseil italien, Matteo Renzi, et le Premier ministre portugais, Antonio Costa, pour les rencontres de la Squadra Azzurra et de la Seleção.

"Mettre le pays de bonne humeur". Si François Hollande s'implique autant, c'est que l'événement pose un véritable défi sécuritaire à la France. Alors que la menace terroriste est loin d'être retombée, l'encadrement des fan-zones, mais aussi la sécurisation des abords des stades, ont été au cœur des préoccupations gouvernementales. Il est d'autant plus important que la compétition se déroule dans les meilleures conditions possibles que le président compte dessus pour "mettre le pays de bonne humeur". Et, ainsi, convaincre les Français que cela va vraiment "mieux", comme lui-même le martèle depuis un mois.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner, fait d'ailleurs le même calcul. "Une victoire le 10 juillet, c'est la liesse populaire et les Champs-Elysées envahis", explique-t-il au Monde. "L'Euro peut être un des accélérateurs du 'ça va mieux'."