François Hollande, interrogé samedi sur la "colère" exprimée par Manuel Valls, a minimisé ce nouvel épisode consécutif à la publication du livre où il fait des confessions, soulignant que "chacun doit être à sa tâche".
"Nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français". "Chacun doit être à sa tâche, moi je suis à la mienne, le Premier ministre aussi et nous devons régler les grands sujets qui préoccupent les Français", a déclaré le président de la République en marge d'une visite au centre d'accueil et d'orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire). "Nous les voyons, la lutte contre le chômage, nous avons de premiers résultats, nous le voyons avec la sécurité, elle est nécessaire, nous avons répondu aux inquiétudes et à la colère des policiers. Et puis il y a aussi ces questions de réfugiés, de démantèlement du camp de Calais", a-t-il cité en exemple.
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"Moi je n'ai pas d'autre préoccupation". "Voilà les sujets, et le reste, ce sont des commentaires qui ne peuvent pas s'ajouter à des commentaires. Il y a trop à faire. C'est trop important de diriger le pays en ce moment, et moi je n'ai pas d'autre préoccupation", a encore lâché le chef de l'Etat. Dans des propos qu'il aurait tenus dans l'avion qui le conduisait jeudi à Bordeaux et rapportés par Le Monde daté de samedi, Valls a évoqué sa "colère" personnelle et une "honte" ressentie par les militants socialistes à la lecture d'"Un président ne devrait pas dire ça", livre de deux journalistes dans lequel François Hollande multiplie les confidences.
Hollande refuse de polémiquer sur la "colère" de Valls