Comme le veut la tradition, François Hollande s'est adressé aux Français à l'occasion du 14 juillet. Durant une heure, le président a essentiellement parlé de la situation internationale, de la menace terroriste ou encore de la situation économique de la France. Mais le chef de l'Etat a également parlé politique, de son avenir à l’Elysée et, surtout, de l'avenir de Manuel Valls.
"Si je pensais à l'élection présidentielle, je serais à côté du sujet". A moins de deux ans de la prochaine élection présidentielle, François Hollande a refusé de dire s'il serait candidat : "non, je ne vais pas annoncer quoi que ce soit ici. Vous avez vu les sujets qui sont les miens ? La Grèce, l'Iran, la sécurité, l'emploi… Et vous me voyez être candidat ? Si je pensais à l'élection présidentielle, je serais à côté du sujet. S'il n'y a pas de baisse du chômage, je ne serais pas candidat car pourquoi les Français me feraient confiance si je n'ai pas eu de résultats ? Je ne suis pas là pour m'accrocher !"
"Valls a vocation à rester jusqu'à la fin du quinquennat". En marge d'une question sur un éventuel retour des écologistes au gouvernement – "ceux qui veulent venir travailler sont les bienvenus" – François Hollande s'est également exprimé sur son Premier ministre, à la fête dans les sondages quand lui reste scotché bien bas : "Ce qui compte, c'est de servir son pays ! Nous avons un bon Premier ministre qui a pris des engagements", a déclaré le chef de l'Etat. "Ce Premier ministre doit terminer le quinquennat avec moi", a-t-il assuré, sur TF1 et France 2.