Face à la crise migratoire sans précédent depuis 1945 à laquelle l'Europe est confrontée, les dirigeants de l'UE cherchent des solutions. Si les Etats-membres divergent sur l'attitude à adopter entre fermeture totale des frontières (Slovaquie, Hongrie) et ouverture contrôlée (Allemagne), François Hollande tente lui aussi de trouver une alternative.
Le sommet européen de mercredi prochain doit aider la Turquie à faire en sorte que les réfugiés présents sur son sol puissent y rester en attendant une issue au conflit en Syrie, a déclaré jeudi à Modène (nord de l'Italie) le président français.
Lors de ce sommet européen extrarodinaire les Européens doivent prendre la décision de "travailler avec la Turquie" afin de "faire en sorte que ceux qui sont en Turquie puissent y rester, puissent y travailler et puissent avoir tous les moyens pour pouvoir attendre que la situation en Syrie trouve une issue", a déclaré devant la presse le François Hollande, après un bref entretien avec le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.