Tous les députés et ministres présents ont observé une minute de silence mercredi après-midi.
L'Assemblée nationale a rendu hommage mercredi aux victimes de l'attentat de Nice, en prélude à des questions au gouvernement focalisées sur le terrorisme. Mais les députés ont aussi salué le "sacrifice" de trois militaires morts en mission de renseignement en Libye.
"Une attaque odieuse." "Le 14-Juillet, fête nationale française, évocation de la prise de la Bastille, est une date qui exalte la liberté et l'égalité pour le monde entier. C'est ce jour-là, jour ô combien symbolique, qu'un des sites les plus emblématiques de la beauté et de la vie nationales a été lâchement endeuillé par une attaque odieuse", a commencé le président de l'Assemblée, Claude Bartolone (PS).
Évoquant la Promenade des Anglais, qui "incarne la lumière, les rencontres des nationalités, la joie populaire", il a cité Frédéric Nietzsche écrivant à sa sœur : "Ces couleurs de Nice ! C'est dommage que je ne puisse les détacher et te les envoyer". "Ces couleurs inimitables se sont assombries jeudi soir", a souligné Claude Bartolone, debout au perchoir.
Une minute de silence. Son hommage s'est étendu aux "trois sous-officiers de nos forces spéciales" morts en mission commandée en Libye, à Benghazi, assurant que l'Assemblée est "profondément émue du sacrifice de ces trois soldats morts pour notre sécurité et la liberté de la Méditerranée et de l'Europe". Tous les députés et ministres présents dans un hémicycle pas comble ont ensuite observé une minute de silence.