"Il y aura une évolution dans la communication" de Macron à la rentrée, annonce Christophe Castaner

La sacralisation de sa parole "contribue au retour de la fonction présidentielle", selon Christophe Castaner © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à

Avoir une parole plus rare, c'est le choix d'Emmanuel Macron, d'après le porte-parole du gouvernement. Et "il va falloir s'y habituer".

"Il y aura une évolution dans la communication" du président de la République Emmanuel Macron, parfois critiqué pour sa "parole rare", à partir de la rentrée, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner sur France Inter.

Un juste équilibre entre la "parole rare" et des journalistes "impatients". "Aujourd'hui, il s'interroge aussi pour trouver une façon peut-être différente, à la rentrée, pour communiquer avec les Français", a déclaré le porte-parole. "Il y réfléchit", a-t-il ajouté, même si le président a "fait le choix de ne pas être le commentateur des commentateurs", contrairement, selon Christophe Castaner, à certains de ses prédécesseurs. Mais entre "la parole rare" et les journalistes "impatients", "il faudra à la rentrée trouver le juste équilibre", a-t-il dit.

"Chaque fois que je fais un média, que je rencontre des journalistes, je me fais un peu engueuler sur le thème 'il nous parle pas assez'. Eh bien oui, mais c'est son choix, il va falloir s'y habituer", a-t-il nuancé. "Il est plutôt dans l'orientation, dans le faire. Il est sorti du schéma classique de la grande conférence de presse", a-t-il ajouté.

Une sacralisation de la parole présidentielle. "Le fait qu'il ait, quelque part, sacralisé la parole présidentielle, contribue au retour de la fonction présidentielle. C'était un enjeu majeur aussi dans ses premiers pas", a aussi dit Christophe Castaner. "On lui disait 'c'est un petit jeune', il n'a pas la carrure... Je crois que très vite, il a montré qu'il avait l'épaisseur d'un président de la République, et ça implique justement une parole plus rare. C'est son choix il va falloir s'y habituer", a-t-il conclu.