Le bilan était lourd : plusieurs dizaines de blessés et des dégâts à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros. La préfecture de Haute-Loire avait été partiellement incendiée, samedi, en marge d'une manifestation des "gilets jaunes". Le président de la République s'est rendu sur place, au Puy-en-Velay, en fin d'après-midi mardi, selon les informations d'Europe 1. La visite d'Emmanuel Macron s'est cependant terminée sous les huées. Sur une vidéo, mise en ligne sur Twitter, on peut entendre plusieurs personnes crier "tous pourris" et "démission", lors du passage du convoi du président.
⚡ FLASH - Suite à l'incendie de la préfecture de Haute-Loire samedi, Emmanuel #Macron s'est rendu au Puy-en-Velay. En partant, le PR a voulu ouvrir la vitre pour saluer les gens, mais il a été conspué et hué, certains criant "tous pourris" et "démission". (Franceinfo - NC) pic.twitter.com/Jz4xK8IILm
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) 4 décembre 2018
Un soutien "personnel". L'objectif de cette visite était d'"apporter personnellement son soutien" au personnel de la préfecture et aux forces de l'ordre, indique-t-on dans l'entourage du chef de l'État. "Cette préfecture a en effet été touchée par des actes d’une violence inouïe en marge des manifestations du samedi 1er décembre, et notamment par un incendie volontaire de grande ampleur", a précisé l'Élysée dans un communiqué publié mardi soir.
Dix-huit gendarmes et policiers avaient été blessés dans ces événements et 13 interventions avaient été nécessaires pour circonscrire les incendies. Dimanche, douze personnes impliquées dans les dégradations ont été interpellées.
Macron s'est adressé aux forces de l'ordre. "Après avoir individuellement salué la centaine d'agents présents, le président de la République s'est adressé à eux en leur disant partager leur tristesse mais en leur demandant de la transformer en fierté : fierté d’être au service des Français et de l'intérêt général, et d’avoir fait preuve samedi d’un courage sans faille", a poursuivi l'Élysée. Emmanuel Macron "a remercié les gendarmes qui ont affronté, pendant plusieurs heures, plus de 150 casseurs déterminés à en découdre dans la cour et à l’extérieur de la Préfecture."