Dimanche, au lendemain des inondations qui ont fait plusieurs morts sur la Cote d'Azur, François Hollande s'était rendu sur place. L'occasion pour lui d'annoncer l'état de catastrophe naturelle. Lors de cette visite le chef de l'Etat avait été suivi à la trace par Christian Estrosi. Le maire de Nice était l'invité d'Europe 1, mercredi matin.
"Il doit y avoir une réflexion sur le sujet". "Ce matin (mercredi, Ndlr), on va voter l'état de catastrophe naturelle. Je demande que l'Etat fasse le nécessaire, sachant qu'il passe son temps à nous donner des leçons de morale, qu'il nous sucre nos dotations globales de fonctionnement, qu'il veut préempter nos terrains pour bétonner des immeubles sociaux là où les collectivités essaient au contraire de préserver des terrains qui ne doivent pas être aménagés. Il doit y avoir une réflexion sur le sujet".
"Je mettrai en place une agence régionale du risque". "Je mettrai en place une agence régionale du risque". Interrogé sur le montant des dégâts, Christian Estrosi a parlé de "plusieurs dizaines, voire 200 à 300 millions d'euros entre la collectivité et les particuliers, notamment les entreprises, qui doivent aujourd'hui mettre des gens en chômage technique".
S'engage-t-il, s'il est élu président de la région en décembre prochain, à mettre en place un plan de prévention des risques ? "Je mettrai en place une agence régionale du risque pour prévenir les catastrophes naturelles".