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Lionel Gougelot // Crédit photo : CHARLES CABY / AFP , modifié à
Gabriel Attal est de retour dans le Pas-de-Calais, où l’alerte orange pluies/inondations est à nouveau déclenchée depuis mercredi. Qu’espèrent les milliers de sinistrés des dernières intempéries ? À Blendecques, les riverains attendent que l’État rase toutes les maisons et indemnise les habitants.

C'était son premier déplacement comme nouveau premier ministre en janvier dernier. Gabriel Attal au chevet des sinistrés des inondations du Pas-de-Calais, où le département est à nouveau en alerte orange pluies/inondations. Le chef du gouvernement est de retour dans la région ce jeudi après-midi. Il ira à la rencontre des habitants et des commerçants de Blendecques avant une réunion avec des élus.

Le premier ministre fera également le point sur les travaux qui ont été engagés en urgence pour lutter contre les inondations. Une venue attendue par les victimes des inondations qui n'en ont pas encore fini avec ce cauchemar.

Une nouvelle phase d’aménagements des rives de l’Aa

"Il avait promis de revenir et il tient sa promesse." Vincent Maquignon, adjoint au maire de Blendecques et victime des inondations, salue l’attention portée par le Premier ministre aux sinistrés. Mais alors que la montée des eaux menace à nouveau, il attend le lancement d’une nouvelle phase d’aménagements des rives de l’Aa.

"Maintenant, il faut nous annoncer les travaux qui font être faits dans l’urgence, allons-y ! Les études sont faites, on connait les problèmes environnementaux ou autre… Arrêtons de retourner sur des études qui vont nous coûter un bras et qui ne serviront à rien puisqu’elles ont déjà été faites, donc accélérons les travaux", appuie-t-il avec ferveur.

"Il y a beaucoup d’angoisse"

Dans le quartier de l’impasse Salengro, noyé trois fois sous les eaux depuis novembre, Laurie, comme tous ses voisins, plaidera auprès de Gabriel Attal la possibilité de bénéficier d’un dispositif prévu par la loi Barnier : un rachat par l’État de sa maison vouée à être rasée dans un secteur condamné.

"Effectivement cela nous a été largement confirmé. Mon quartier, ma maison ne sont pas 'protégeable'. Le risque est là, il y a beaucoup d’angoisse. On pense aux enfants donc oui il nous faut envisager le départ. C’est un sacrifice, mais il faut trouver une solution et pas à n’importe quel prix", explique-t-elle. Une juste indemnisation pour que la jeune mère de famille puisse enfin tourner la page du cauchemar des inondations