Zineb El Rhazoui considère la candidature d'Emmanuel Macron comme étant une "chance" pour les Français. Au micro de Sonia Mabrouk ce mardi matin sur Europe 1, la journaliste et soutien du président sortant, a en effet souligné qu'il "avait pu se former au poste pendant cinq ans".
Le pari de la stabilité avec Emmanuel Macron
"Ça serait peut-être bien aujourd'hui de le reconduire pour un deuxième quinquennat afin de profiter de son expérience", affirme Zineb El Rhazoui pour qui Emmanuel Macron incarne la "stabilité" dans un monde tumultueux. "C'est de la sagesse que de faire le pari de la stabilité", souligne la journaliste face à Sonia Mabrouk.
Face à Macron, une candidate "proche de Poutine, un criminel de guerre"
Pour Zineb El Rhazoui, Emmanuel Macron n'a pas forcément changé après ses cinq années passées à l'Élysée, mais "il a appris", contrairement à Marine Le Pen, qui n'a jamais accédé à la fonction suprême. L'ancienne journaliste de Charlie Hebdo estime que le président sortant constitue aussi un atout pour la France sur le plan international. "La politique étrangère est une dimension majeure à prendre en compte lors d'une élection présidentielle", affirme-t-elle sur Europe 1.
"Car dans les institutions de la Ve République, la politique étrangère reste quand même une chasse gardée du président. Et là, face à Macron, on a une candidate qui est personnellement endettée à hauteur de plusieurs millions d'euros auprès d'une banque d'oligarques proches de Poutine", que Zineb El Rhazoui qualifie de "criminel de guerre". La journaliste pointe aussi du doigt le financement de la campagne de la candidate du Rassemblement national. "C'est chez Viktor Orban, le président de la Hongrie, qu'elle finance sa campagne d'entre-deux-tours. Elle est la seule dirigeante européenne, avec Poutine, à l'avoir félicitée."
Zineb El Rhazoui craint que la France, la patrie des droits de l'homme, fasse un virage à 180 degrés par rapport à notre tradition diplomatique si Marine Le Pen est élue. "Elle fera de la France le toutou de Poutine et c'est quand même un péril majeur", alerte-t-elle.