La nomination en a surpris plus d'un. Lors de la présentation du nouveau gouvernement, la maire du 7ᵉ arrondissement de Paris, Rachida Dati a été nommée au ministère de la Culture. Un ministère important pour l'ancienne figure des Républicains, qui souhaite rediriger la culture vers le plus grand nombre.
Lutter contre les discriminations... et la censure
"Qu'est-ce qui nous relie les uns aux autres ? C'est la culture, c'est la force de cette culture française", explique-t-elle au micro de Sonia Mabrouk ce mardi matin. "Il ne s'agit pas en soi de construire une culture populaire, mais plus de pouvoir faire accéder au plus grand nombre cette culture française qui est diverse avec sa littérature, son cinéma, ses musées, son patrimoine, sa musique", poursuit la nouvelle ministre.
Parmi les autres combats de Rachida Dati, la lutte contre l'idéologie woke. "Moi, je suis pour la liberté de l'art. Je suis pour la liberté de la création. Je ne suis pas pour la censure. Et, si je suis très sensible et c'est un combat, la lutte contre les discriminations, je ne suis pas pour la censure. Et je trouve qu'aujourd'hui le wokisme est devenu une politique de censure", assure-t-elle.
"La culture, ce n'est pas la déconstruction"
"Je serai très clair là-dessus", insiste la ministre de la Culture. "Je réunirai la semaine prochaine les directeurs régionaux de L'action culturelle et je leur demanderai effectivement, comme ministre de la Culture, de veiller à ce qu'on soutienne la liberté de création et de ne pas soutenir ces nouveaux censeurs."
"De lutter contre les discriminations, de lutter contre les déterminismes sociaux, c'est un combat difficile (qu'il faut mener ndlr). Mais, la culture, ce n'est pas la déconstruction, ce n'est pas l'effacement. Bien au contraire. En tous les cas, moi je ne serai pas quelqu'un qui sera aux côtés des censeurs", Rachida Dati.