"Je ne vous oublierai jamais" : Manuel Valls a fait ses adieux à l'Assemblée nationale

Manuel Valls a fait ses adieux à l'Assemblée nationale. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à

L'ancien Premier ministre est intervenu une dernière fois en séance à l'Assemblée nationale, mardi.

L'heure des adieux a sonné pour Manuel Valls. L'ancien Premier ministre, candidat à la mairie de Barcelone est intervenu pour la dernière fois, mardi, à l'Assemblée nationale, quelques heures après avoir remis sa démission à Richard Ferrand. 

"La France, un pays unique". "Je veux exprimer ma reconnaissance à mon pays, à la France, un pays unique, qui donne la possibilité à quelqu'un qui est né à l'étranger, qui est devenu Français à 20 ans, d'être maire, député, et Premier ministre", a-t-il déclaré. Manuel Valls a également exprimé sa reconnaissance "à l'Assemblée nationale", mais aussi "aux électeurs d'Evry et de la 1ere circonscription de l'Essonne". 

"Le Barcelonais, le Français, le Républicain, et l'Européen est reconnaissant aux Français et ne vous oubliera jamais", a conclu Manuel Valls. 

Les hommages de Philippe et de Richard Ferrand. Le Premier ministre Édouard Philippe, a lui assuré à l'un de ses prédécesseurs à Matignon que la France lui "sera toujours reconnaissante". "Vous avez, à des moments où la France était menacée, eu des mots qui étaient justes et exprimé une position qui était solide. De cela, je veux le dire, la France vous sera toujours reconnaissante", a insisté le Premier ministre, en saluant le "choix osé et courageux" de Manuel Valls de se présenter à la mairie de Barcelone.

"Je crois pouvoir dire, monsieur le député, que vous n'avez jamais suscité l'indifférence", a-t-il souri, en relevant la "chaleur des réactions" qui ont accueilli les derniers mots de Manuel Valls.

Le nouveau président de l'Assemblée Richard Ferrand a lui aussi rendu hommage à son ancien camarade socialiste, sous l'ovation des députés LREM. "Ce que l'Assemblée va perdre, l'Europe le garde. Je ne vois ni un départ ni une rupture mais un renouveau des engagements démocratiques et européens qui ont été les vôtres".

Si la plupart des députés socialistes sont restés assis, les parlementaires de la France insoumise ont eux brandi des pancartes "bon débarras".