Le député-maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé annonce vendredi dans un entretien à La Provence qu'il a les parrainages requis pour devenir le sixième concurrent à la primaire des Républicains.
"Je reviens d'un long chemin". Ses adversaires "espéraient" selon lui qu'il n'ait pas ses parrainages. "Je les ai. Je vais donc être candidat pour défendre la droite décomplexée" se félicite Jean-François Copé, qui devrait donc être candidat à cette primaire comme François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy. "Je reviens d'un long chemin. J'ai eu à franchir beaucoup d'obstacles. La bande des quatre - Sarkozy, Fillon, Juppé, Le Maire - n'avait pas intérêt à voir arriver un cinquième élément !", croit savoir l'ancien ministre.
"Les autres ont fait leur temps". "Eux espéraient d'abord que la justice ne m'innocenterait pas dans l'affaire des comptes de Sarkozy, dite Bygmalion. Or j'ai été totalement blanchi, tandis qu'un quinzaine de personnes ont été mises en examen", poursuit-il. Il s'en prend par ailleurs sévèrement à ses adversaires, qui selon lui ont "multiplié les demi-mesures" pendant le précédent quinquennat. Lui assure que "(sa) main ne tremblera pas face aux syndicats et ne cédera pas face aux islamistes". "Les autres ont fait leur temps. Ils avaient promis la rupture en 2007 et ne l'ont pas faite : je la ferai en 2017 si je suis élu", garantit aussi celui qui a gagné dans la douleur la tête de l'UMP face à François Fillon, fin 2012.