A l'occasion de la sortie de son livre Le sursaut français (Stock), Jean-François Copé fait son grand retour sur la scène médiatique. Invité du Club de la presse vendredi, l'ancien patron de l'UMP a notamment estimé qu'il existait des divergences de fond entre lui et Nicolas Sarkozy.
"Des divergences de fond" avec Nicolas Sarkozy. Interrogé sur la sortie lundi du nouveau livre de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé a estimé que la publication de cet ouvrage était une "bonne chose" car cela permet "de montrer les différences entre nos projets". "Il y a une grande divergence de fond avec lui sur le sujet suivant : 'quand les Français nous disent 'on ne vous croit plus, vous allez nous dire comment vous faites'", a-t-il poursuivi, estimant que lui montrait dans son livre comment faire. L'ancien ministre s'est aussi prononcé, comme il l'a annoncé dans on ouvrage, pour un gouvernement qui légifère par ordonnance.
"C'est l'histoire d'un phénomène de meute". Sur Bygmalion, Jean-François Copé s'est d'abord refusé à faire le moindre commentaire sur cette affaire qui l'a notamment fait 'tomber' en mai 2014. Mais il a affirmé vouloir relativiser son histoire car il s'est rendu compte "qu'elle peut arriver à n'importe qui car c'est l'histoire du phénomène de meute, du bouc émissaire". "Je me suis rendu compte qu'en France, il y avait des centaines de boucs émissaires et des millions de pointés du doigt", a-t-il poursuivi. Le député-maire de Meaux continue à clamer son innocence sur cette affaire dont il ne savait rien : "j'ai été totalement étranger à tout cela, on a créé les conditions pour que je ne sache pas". Il a aussi rappelé qu'il n'avait pas été mis en examen dans ce dossier.
Candidat à la primaire ? "Je ne peux pas répondre". Interrogé sur une éventuelle candidature à la primaire de la droite, Jean-François Copé a botté en touche expliquant qu'il lui était impossible de répondre à cette question aujourd'hui. Mais il a tout de même affirmé que "2017 était l'élection de la dernière chance si on ne veut pas décrocher". Sur sa crédibilité, l'ancien ministre a simplement demandé à ce qu'on lui donne du temps. "Laissez moi du temps", a-t-il imploré, "j'ai pris la décision de rester dans le combat politique et de le faire en intégrant la notion de temps".