"Derrière c'est de l'emploi". Jean-François Copé, ex-président de l'UMP (Les Républicains), a pris mardi la défense des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), soulignant que "derrière, c'est de l'emploi", et a appelé le gouvernement à alléger "un certain nombre de contraintes qui pèsent sur les taxis". "Il faut acter que nous sommes entrés dans un nouveau siècle", a fait valoir Jean-François Copé sur France Info. "Uber aujourd'hui c'est une manière d'offrir un nouveau service".
Interdire Uber, "ce n'est pas vivre dans son siècle". "Tout le monde doit se dire 'qu'est-ce que je peux faire maintenant pour rester dans le jeu de ce nouveau mode de vie ?'. Et ça, ça exige que, du côté du gouvernement, on allège un certain nombre de contraintes qui pèsent sur les taxis et qui ne pèsent pas sur les VTC", a-t-il développé. Pour le député-maire de Meaux, interdire UberPOP, service du géant américain des VTC Uber dont les chauffeurs étaient des particuliers, "ça n'est pas vivre dans son siècle". "Quand on interdit UberPOP, on oublie bien souvent que ce sont les jeunes, ou moins jeunes, qui habitent dans les quartiers qui travaillent chez Uber. Eh bien ça, ça se regarde quand même, parce que derrière c'est de l'emploi, c'est du pouvoir d'achat, c'est de l'activité".
Plus d'un millier de chauffeurs de taxis sont mobilisés mardi en Ile-de-France pour protester contre la concurrence des VTC.