Il se dit "serein". Jean Lassalle ne doute pas une seule seconde qu'il sera au second tour de l'élection présidentielle, le 7 mai prochain. "L'affiche du second tour est quasiment connue : ce sera certainement Madame Le Pen, puisqu’elle est installée d’office, contre moi. Tout ce qui vient de se passer va exactement dans le sens que je dis", a-t-il lancé, lundi, sur LCI, affirmant créer "un véritable tourbillon" partout où il passe.
"French flair". Et le candidat surprise de cette élection présidentielle de filer la métaphore cycliste : "Je suis le Poulidor du premier tour et je serai l'Anquetil du second tour", a-t-il expliqué au micro d'Europe 1. Une confiance qui n'empêche pas le député des Pyrénées-Atlantiques de déplorer son manque de notoriété : "Je n'apparais que comme un homme de coup, comme un homme qui fait la grève de la faim [en 2006, NDLR], comme un homme qui fait le tour de France [en 2013, NDLR]. Mais comme je n'ai pas eu la chance d'être scénarisé sur la durée comme la plupart de mes concurrents, je dois construire patiemment l'image d'un chef d'État."
Pour rattraper son retard et doubler tous ses concurrents en un mois, le Béarnais reprend la métaphore sportive : "Je vais le faire avec le French flair que nous prêtent nos amis britanniques, avec une lucarne qui change le cours du match à la 94ème minute. Ou alors cet essai de 100 mètres, avec 33 passes réussies au cordeau et qui font que je serai à l'Élysée dans quelques semaines". Il lui reste moins d'un mois pour réussir ce pari.