Jean-Luc Mélenchon n’en démord pas. Le leader de La France insoumise, interrogé jeudi par la police dans les enquêtes sur ses comptes de campagne présidentielle et sur les assistants d'eurodéputés de son parti, a de nouveau dénoncé "une manœuvre politique", après son audition à Nanterre.
"Cinq heures pour enfoncer des portes ouvertes. (…) J’ai déjà répondu en janvier 2018 à toutes les autres questions, à l’administration du parlement européen, et par écrit. Plus personne ne m’a dit quoique ce soit depuis, j’estimais que cette affaire était classée", a réagi le tribun, interrogé par les médias, dont Europe 1, devant les locaux de la police anticorruption (Oclciff).
Mélenchon sort de son audition: "5 heures pour enfoncer des portes ouvertes" pic.twitter.com/sQEmqAYSMz
— BFMTV (@BFMTV) 18 octobre 2018
"Tout cela est totalement disproportionné". "Pour les comptes de campagne, que voulez-vous que je dise de plus alors que les comptes ont été validés ? Qu’est-ce que je viens faire ici ? Tout cela est totalement disproportionné. On voit que c’est une manœuvre politique. Les fonctionnaires de justice obéissent, ils ne sont pas en cause", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon.
"C’est un gâchis de temps et de matériel pour deux dossiers lancés sur des dénonciations. Tout cela est disproportionné. On a voulu m’atteindre, me ridiculiser, m’intimider. J’ai été l’objet d’un abus de pouvoir caractérisé par un pouvoir politique aux abois", a asséné le leader de La France insoumise, qui a assuré avoir répondu aux questions des enquêteurs.
Jean-Luc Mélenchon est au cœur d'une tempête politique après s'être opposé avec virulence aux perquisitions menées mardi chez lui et au siège parisien de LFI dans le cadre de ces procédures.