"J'aimerais la rencontrer au moins une fois avant de la remplacer", a assuré Jean-Luc Mélenchon sous les applaudissements d'une vingtaine de militants. Il a renouvelé ses critiques au lendemain de la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon, une femme "soi-disant de gauche" et "en pointe sur la brutalité sociale et écologique".
Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi être prêt à débattre avec Élisabeth Borne , souhaitant rencontrer la nouvelle Première ministre "au moins une fois avant de la remplacer", lors d'un déplacement à Nantes. L'ancien candidat de la France insoumise à la présidentielle, qui espère accéder à Matignon à l'issue des élections législatives des 12 et 19 juin, a affirmé être prêt à débattre avec Élisabeth Borne. "J'aimerais la rencontrer au moins une fois avant de la remplacer", a-t-il ajouté sous les applaudissements d'une vingtaine de militants. Il a renouvelé ses critiques au lendemain de la nomination d'Élisabeth Borne à Matignon, une femme "soi-disant de gauche" et "en pointe sur la brutalité sociale et écologique".
Face à une "catastrophe écologique hautement prévisible", le président de la République "a choisi de nommer Première ministre une catéchumène du néolibéralisme", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence de presse.
"Nos chances de gagner n'ont jamais été aussi fortes"
Entouré des six candidats en Loire-Atlantique de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), née de l'accord entre LFI, le PS, EELV et le PCF, Jean-Luc Mélenchon s'est dit "plein d'espoir et très confiant" sur l'issue du scrutin. "Nos chances de gagner n'ont jamais été aussi fortes (...) La probabilité que l'on ait une majorité existe", a tonné le chef de file des Insoumis.
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs une nouvelle fois critiqué le nouveau nuancier politique du ministère de l'Intérieur pour les élections législatives, qui ne prend pas en compte la Nupes dans les inscriptions des candidats en préfecture. Dénonçant "un système de duperie permanente", il a menacé mardi de déposer un recours au Conseil d'État en référé pour que la Nupes puisse être reconnue lors des dépôts de candidatures.