Une semaine après avoir affirmé que des chaînes de télévision avaient annoncé le suicide de son épouse, François Fillon s'est défendu de diffuser des "fake news".
François Fillon est-il devenu un adepte des "fake news" promues par l'administration Trump ? Le candidat à l'élection présidentielle s'en est défendu, lundi matin, au micro d'Europe 1, après avoir évoqué devant la presse de supposées annonces d'une tentative de suicide de sa femme Penelope et un "jeu sordide" impliquant des lames de rasoir et de jeunes filles en jupes courtes. Deux affaires dont personne n'a trouvé trace, à l'exception de François Fillon et ses proches.
"C'est une lettre que j'ai reçue d'une jeune fille qui se plaignait de ce jeu", s'est défendu François Fillon à ce sujet. "Ce n'est pas une fake news. Je vous donnerai la lettre de cette jeune fille si vous voulez", a-t-il poursuivi avant de suggérer qu'il était là encore victime d'une cabale médiatique : "Je vois que les enquêtes continuent…"
"Franchement..." Quant à une intox sur le suicide de son épouse, "c'était sur les réseaux sociaux", explique-t-il. "Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est ma fille qui a découvert sur les réseaux sociaux qu'une ambulance était devant la maison pour emmener sa mère qui avait fait une tentative de suicide." "Vous pensez que quand on entend une nouvelle comme celle-là, on est dans une stratégie de campagne ?", s'est défendu François Fillon. "Franchement…"
Lors d'une conférence de presse annonçant sa convocation devant les juges en vue d'une mise en examen, François Fillon avait affirmé : "On a annoncé le suicide de ma femme mercredi matin sur les chaînes de télévision."