Jeudi matin, dans son édito politique à 7h50, Nicolas Beytout reviendra sur le texte d'Emmanuel Macron, publié ce jeudi même dans L'Opinion. A l'occasion de son 2000e numéro, le quotidien fondé et présidé par Nicolas Beytout a demandé à de nombreuses personnalités du monde économique, politique ou sportif de se projeter sur les unes des journaux en 2025. Parmi eux, donc, le chef de l'Etat, qui s'est prêté à l'exercice.
"Les mois qui viennent de s’écouler, marqués par une crise sanitaire inédite et inattendue, sont une preuve de plus que l’imprévisible est devenu la norme, l’incertitude la règle", commence Emmanuel Macron. "Aussi, prévoir ce que sera l’actualité le 25 avril 2025 relève sinon de l’impossible, du difficile et je souhaite à ceux qui, avec moi, se livrent à cet exercice courage et prescience. J’ai sur mes coauteurs du jour un avantage : comme président de la République, j’ai moins à prévoir ce qui va advenir qu’à projeter une vision, une aspiration. J’ai à décrire ces Unes que, par l’action menée et à mener, nous souhaitons rendre possible."
C'est un chef de l'Etat à l'ouvrage, qui se projette dans quatre ans, plein d'ambitions et d'espoirs. Pour la jeunesse notamment : "Nous travaillons pour qu’en avril 2025, puisse paraître une Une sur notre jeunesse qui aurait tourné la page de la pandémie, rattrapé les heures d’études perdues, les expériences volées et, à la faveur du plan de relance, trouvé du travail, toute sa place dans notre société", écrit-il encore, avant de poursuivre sur un nouveau modèle de protection sociale. "Santé plus préventive, prise en charge des plus âgés avec la prise en charge du risque dépendance, retraites plus justes et pérennisées", donne-t-il en exemples.
L'Europe ? Il l'espère puissante et unie, "qui se sera pensée comme un 'nous' plutôt qu’une addition de 'je'". Une "Europe qui protège non plus comme un souhait mais comme un fait", avec un investissement "dans sa protection : la défense, le contrôle des frontières, la souveraineté industrielle et technologique pour faire face aux nouveaux risques".
Sur le territoire national, Emmanuel Macron souhaite moins "de faits divers tragiques – règlements de compte entre bandes, féminicides, attentats" et "qu'au contraire les journaux fassent la part belle au retour de la République sur chaque terre du pays : le policier, le professeur, le responsable associatif, tous ces visages du respect et de l’espoir, d’une France unie et apaisée".
>> L'intégralité du texte du président de la République est accessible sur L'Opinion, et écoutez demain matin à 7h50 L'édito politique de Nicolas Beytout sur Europe 1.