Attentat du 13-Novembre, de Nice… Depuis deux ans, les événements tragiques ont mis les équipements de l'État en termes d'accompagnement des victimes à rude épreuve. Pour améliorer la réponse apportée aux personnes traumatisées, la secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes, Juliette Méadel, a annoncé mardi matin sur Europe 1 la création prochaine d'un "centre de résilience".
"Réserve citoyenne de volontaires". Ce centre serait "un lieu d'accueil avec des psychologues formés" et, surtout, des pédopsychiatres car c'est "grave de ne pas aider un enfant qui a vu un attentat", estime Juliette Méadel. Pour cela, ce centre s'appuierait sur une "réserve citoyenne de volontaires", avec des bénévoles, sur le modèle de ce qui existe déjà en Israël.
Deux nouveaux préjudices reconnus. Autre annonce de la secrétaire d'État, la prise en compte nouvelle du préjudice d'angoisse et du préjudice d'attente, qui reconnaît les traumatismes vécus par quelqu'un qui a un proche retenu en otage, par exemple. Enfin, Juliette Méadel a déclaré que depuis son arrivée en poste, il y a un an, l'accompagnement des victimes est mieux réalisé : "On est plus humains, plus transparents et mieux formés", selon elle, prenant exemple sur le changement de lettres dans la communication avec les familles des victimes.