Alors que vendredi les adhérents de l'UMP ont accepté par référendum de rebaptiser leur parti "Les Républicains", Nicolas Sarkozy s'est exprimé dimanche soir sur France 2. Au lendemain du congrès fondateur de cette nouvelle droite, le président de l'opposition a justifié son discours très offensif en rappelant l'attachement de son parti aux valeurs de la République. Il a également répondu aux propos d'Alain Juppé, invité dimanche au Grand-Rendez-vous d'Europe 1-I-Télé-Le Monde, qui a réaffirmé sa différence et qui a pointé du doigt les "propos excessifs" de l'ancien président de la République.
Division ? Quelle division ? Le dirigeant des Républicains ne voit aucune division aujourd'hui dans son parti et en profite pour se présenter en sauveur. "Depuis huit mois", soit depuis son accession à la tête du parti, l'unité est revenu", estime-t-il mais cela n'empêche pas "les ambitions de chacun". Et "les séquelles" du passé ne peuvent pas s'effacer "en six mois", juge-t-il.
"Quelques sifflets". Juppé houspillé par des militants au congrès de samedi ? "Quelques sifflets", minimise Nicolas Sarkozy. Et de flatter le maire de Bordeaux qui sera son principal opposant à la primaire des Républicains pour désigner le candidat de la droite pour 2017. "Un homme de grande qualité qui fait honneur à notre famille politique", avance le perdant des présidentielles de 2012.