Sa motion, baptisée "La Fabrique", est arrivée en troisième position du vote des adhérents dans le cadre du congrès socialiste de Poitiers, avec 9,5% des voix. Invitée de Maxime Switek, samedi sur Europe 1, la députée des Hautes-Alpes Karine Berger a estimé que "les militants ont été très clairs, ils ne veulent pas de la ligne des frondeurs".
"On ne peut pas continuer de se chamailler". "La raison d'être de la motion D, c'était de dire qu'on ne peut pas continuer, comme c'est le cas depuis un an, de se chamailler au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, au vu et au su de toute la droite et de l'extrême droite, ce qui nous affaiblissait considérablement", a déclaré Karine Berger. Pour elle, les frondeurs du PS, dont la motion a rassemblé 29% des suffrages, "ne peuvent pas ne pas tenir compte du choix des militants". "On ne peut pas continuer à avoir un Parti socialiste fermé", a également insisté l'élue.
Favorable à la reconduction de Cambadélis. Alors que la motion portée par Jean-Christophe Cambadélis et soutenue par l'exécutif est arrivée largement en tête avec 60% des suffrages, Karine Berger s'est montrée favorable à une reconduction du premier secrétaire à son poste. "Aujourd'hui nous considérons que Jean-Christophe Cambadélis a toute légitimité pour continuer à diriger le Parti socialiste", a-t-elle affirmé. L'élection du premier secrétaire départagera jeudi prochain Jean-Christophe Cambadélis et Christian Paul, premier signataire de la motion des frondeurs et de l'aile gauche du PS.