"La déchéance de nationalité existait, ce n'est pas une invention. Mais un débat est né. Et je comprends". Interrogé jeudi soir sur ce sujet très controversé, François Hollande a défendu l'introduction de la mesure dans la révision constitutionnelle. "Cette mesure ne concerne que des terroristes qui tuent des Français, qui portent un acte de rupture par eux-mêmes", a-t-il soutenu devant les journalistes de France 2 et TF1, David Pujadas et Gilles Bouleau.
Le débat ne doit pas durer "trop longtemps". Le président a déclaré qu'il ne souhaitait pas que le débat parlementaire autour de la révision constitutionnelle "dure trop longtemps". Le projet de révision "va maintenant aller au Sénat. Des débats vont avoir lieu, c'est légitime, des corrections vont sans doute se faire. Mais je ne souhaite que la navette (entre les deux chambres, ndlr) dure trop longtemps", a-t-il déclaré. "Les Français veulent que ça se termine et moi aussi, parce qu'il y a d'autres textes, d'autres réformes."