La France insoumise dénonce jeudi une multiplication de "menaces de mort" et de "harcèlements téléphoniques" contre des élus et militants de la France insoumise, liés selon eux à "une campagne de dénigrement" à la suite du positionnement d'une partie des élus insoumis sur le Hamas.
Le parquet de Paris a annoncé mercredi qu'une enquête avait été ouverte après une plainte déposée par le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon pour des appels téléphoniques malveillants et menaces de mort, en lien avec le conflit Israël-Hamas. "Ces derniers jours, les menaces de mort et le harcèlement téléphonique insultant et menaçant se multiplient à l'encontre des élus, personnalités et militants de la France insoumise", déplore un communiqué de LFI, évoquant notamment "la diffusion publique des numéros de téléphone et des adresses personnelles d'une dizaine de personnalités de notre mouvement et de membres de leur famille".
LFI dénonce "une campagne de dénigrement alimentant la violence" contre eux
LFI met en cause "une campagne de dénigrement alimentant la violence" contre eux, expliquant que "les menaces reçues sont directement liées à la campagne de diffamation menée depuis plusieurs jours par nos adversaires politiques". LFI condamne "les polémiques montées de toutes pièces pour nous attribuer des positions qui ne sont pas les nôtres et empêcher le débat sur les positions inacceptables de la diplomatie française de soutien inconditionnel au gouvernement Netanyahu".
Le mouvement dénonce aussi "le comportement irresponsable et incendiaire du gouvernement", qui "alimente ces attaques violentes au service d'une stratégie politicienne lamentable et dangereuse".
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon précise que certaines figures de la France insoumise ont subi "des attaques reprenant les méthodes utilisées naguère par Ulcan", un hackeur franco-israélien, "c'est-à-dire un piratage téléphonique permettant à l'émetteur de se faire passer pour quelqu'un d'autre". "Plusieurs députés ont dû changer de numéro de téléphone, d'autres déménager et tous doivent prévenir leurs familles et leurs parents de ne croire aucun appel qui annoncerait la mort de leur proche".