"Au trou les corrompus", "à bas les privilèges": des manifestations ont eu lieu dimanche dans plusieurs villes, notamment Paris et Toulouse, pour dénoncer les affaires d'emplois fictifs présumés touchant François Fillon et Marine Le Pen. Répondant à un appel lancé sur les réseaux sociaux sur le modèle de Nuit debout - ces rassemblements citoyens organisés au printemps dernier -, les manifestants jugent intolérable "d'être gouvernés par un corps élu qui a la possibilité de pratiquer l'inverse de ce qu'il défend", comme l'affirme le texte de l'appel.
Jeudi dernier Marianne et Mediapart ont publié jeudi un rapport confidentiel que l’Olaf, l’Office européen de lutte antifraude, a transmis en juillet dernier au Parlement européen. Selon ce document confidentiel de 28 pages, Marine Le Pen aurait reconnu devant les enquêteurs, qui émettent des doutes sur la nature du travail réalisé par deux de ses anciens assistants parlementaires, avoir au moins salarié fictivement l'un d'entre eux, en l'occurrence son garde du corps Thierry Légier. Une version qu'elle a contesté vendredi, affirmant n'avoir "jamais reconnu quoi que ce soit" auprès des enquêteurs.
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