L'examen de la révision constitutionnelle, stoppé à l'Assemblée en juillet en raison de l'affaire Benalla, reprendra "dès que possible", a affirmé dimanche Edouard Philippe en évoquant un "décalage de quelques mois tout au plus". "La révision constitutionnelle sera présentée dès que possible au cours de la session ordinaire. C'est un décalage de quelques mois tout au plus", a déclaré le Premier ministre dans une interview au Journal du Dimanche.
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"J'ai trouvé ça disproportionné par rapport à la réalité des faits." La session reprendra par le projet de loi Pacte sur les entreprises "car nous voulons concentrer en cette rentrée notre action sur les chantiers économiques", a précisé le chef du gouvernement. Interrogé sur l'affaire Benalla, le Premier ministre a estimé que "tout a été dit, redit, commenté et surcommenté". "J'ai trouvé ça disproportionné par rapport à la réalité des faits et au quotidien des Français", a-t-il insisté au sujet de ce proche collaborateur d'Emmanuel Macron filmé en train de frapper et malmener des manifestants le 1er mai.