Après le Conseil des ministres, les membres du gouvernement resteront à l'Elysée ce mercredi pour un séminaire de rentrée. Au programme notamment, la sécurité. Un thème sur lequel se sont exprimés de nombreux ministres cet été. Dans la presse, le porte parole du gouvernement affirme que "la crédibilité se jouera dans les actes et les résultats."
Emmanuel Macron compte réunir ce mercredi à l’Élysée tout son gouvernement pour un séminaire de rentrée. Mais cette rencontre se fera par visioconférence, car Jean Castex est en quarantaine après avoir côtoyé ce week-end le directeur du Tour de France Christian Prudhomme, testé positif au coronavirus. Placé préventivement à l’isolement, le Premier ministre doit réorganiser son agenda d’ici samedi dans l’attente d’un nouveau dépistage, comme l'indique le protocole sanitaire.
Un séminaire gouvernemental en visioconférence
"On commence à avoir l’habitude" des visioconférences, glisse avec le sourire à Europe 1 une ministre, avant de se reprendre, car la liste des sujets que l'exécutif va devoir aborder est longue. "Le coronavirus, le plan de relance, l'écologie, mais surtout la sécurité", détaille un conseiller à l'Elysée. Depuis plusieurs jours maintenant, la majorité et le gouvernement occupent le terrain sur ce dernier thème, notamment Gérald Darmanin qui n'a pas hésité à parler cet été d'"ensauvagement" de la société.
De nouvelles mesures sécuritaires attendues
"La tolérance zéro ne suffit pas, il faut aussi une impunité zéro", affirme Gabriel Attal dans une interview au Figaro ce mercredi. Le porte-parole du gouvernement esquisse de nouvelles mesures, comme des sanctions plus rapides ou encore une simplification du travail des policiers et des magistrats. "Les Français attendent un État qui les protège. La crédibilité se jouera dans les actes et les résultats", argue Gabriel Attal.
Ces annonces, avec celles faites sur le plan de relance et la lutte contre la pandémie ces derniers jours, devraient rythmer la rentrée, sous l’œil attentif des ministres qui s’inquiètent d’un risque d’embouteillage. "C’est bien beau de faire des annonces, mais il faut en réussir l’exécution", affirme en coulisse à Europe 1 un membre du gouvernement qui se veut prudent.