C’est un euphémisme de dire que Jean-Christophe Lagarde n’a pas apprécié l’intervention de Marine Le Pen, mercredi au Parlement européen. Au point que le président de l’UDI a défendu François Hollande, cible de la présidente du FN au même titre qu’Angela Merkel.
"L’anti-France." "J’ai trouvé choquant et vulgaire, quand on prétend devenir présidente de la République, c’est son ambition, de chercher ainsi à humilier - on aime ou on n’aime pas François Hollande -, notre chef de l’Etat devant des centaines de parlementaire étrangers", s’est offusqué le maire de Drancy sur Europe 1. "Quand on se prétend patriote, on n’humilie pas celui qui représente la France, on n’abaisse pas la France. On voyait l’anti-France parler".
Lagarde : "le casque à pointe irait bien à Mme...par Europe1fr
"Le casque à pointe irait bien à Mme Le Pen". Jean-Christophe a aussi critique la haine de l’Allemagne démontrée par Marine Le Pen. "J’ai été frappé aussi par la violence et la germanophobie de ce discours. A un moment donné, je me suis demandé si elle n’allait pas déclarer la guerre à Mme Merkel", a poursuivi le président de l’UDI. "Quand je regardais Mme Merkel et Mme Le Pen, je me disais que le casque à pointe allait bien à Mme Le Pen et pas à Mme Merkel."
"Hollande a fait preuve de caractère". Et d’adresser un bon point à François Hollande, d’avoir répondu que "la souveraineté européenne, c'est d'être capable de décider pour nous-mêmes et d'éviter que ce soit le retour aux nationalismes, aux populismes, aux extrémismes". "François hollande ne fait pas preuve habituellement de caractère. Hier (mercredi) il l’a fait, et j’avoue que j’ai été content qu’il remette à sa place la vulgarité, la brutalité la germanophobie de Mme Le Pen", s’est encore félicité le maire de Drancy.
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Lagarde : "Quand on est patriote, on n'abaisse...par Europe1fr