Trois ans jour pour jour après l'élection de François Hollande à l'Elysée, Laurent Fabius, invité de Jean-Pierre Elkabbach mercredi sur Europe 1, préfère retenir le positif de ces trois premières années. Certes, le ministre des Affaires étrangères admet que la lutte contre le chômage "n'a, pour l'instant, pas encore donné de résultats suffisants". Mais "ce qui me frappe, c'est qu'il y a des réformes qui en tout état de cause resteront", a-t-il affirmé.
"Ce qui vient d'être décidé sur la réduction du nombre des régions et leurs nouvelles compétences, ça restera. Ce qui a été décidé sur le mariage pour tous, ça restera. Ce qui a été décidé sur le tiers payant, c'est contesté mais ça restera. Ce que nous essayons faire en termes de diplomatie économique, ça restera", a martelé Laurent Fabius. Même si le point noir reste la situation économique, selon lui. "Ça met du temps à remonter", a admis le patron du Quai d'Orsay.
Laurent Fabius préfère en tout cas ne pas parler de bilan. "Là, on est dans l'action. Le bilan, il sera dressé par les Français au moment de l'élection, c'est-à-dire dans deux ans", a-t-il estimé.
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