Le 31 décembre, le président de la République, comme chaque année, adressera ses vœux aux Français. Mais l'Elysée cherche à renouveler en profondeur l'exercice.
Comment se plier à la tradition, tout en faisant preuve de nouveauté ? C'est le sujet de réflexion qui occupe les réunions des services de communication de l'Elysée à l'approche de la période des vœux, ceux du 31 décembre, et ceux qui envahissent généralement l'agenda présidentiel au mois de janvier.
Un temps fort de l'année présidentielle. Les vœux du 31 décembre, bon an mal an, sont scrutés par quelque 10 millions de téléspectateurs. Emmanuel Macron n'aura pas d'autre choix que de se plier à l'exercice, mais il n'a pas encore trouvé le moyen de le dépoussiérer. Les faire en dehors du palais ? "Pourquoi pas ?", répond un très proche du président. La réflexion est toujours en cours.
Marquer les esprits. Et puis il y aura aussi les cérémonies de janvier : François Hollande en présidait une douzaine en à peine un mois sous son quinquennat. Pour Emmanuel Macron, il n'est pas question de se plier à cette litanie. "Il veut imprimer sa marque sur ces vœux", explique l'Elysée et ne fera donc que les rendez-vous institutionnels incontournables comme les vœux aux corps constitués. Il regroupera les autres pour ne pas charger son agenda de discours convenus.
Le programme des réformes. Ce que le chef de l'Etat a prévu, en revanche, c'est une autre prise de parole au début du mois de janvier, comme une bande-annonce des réformes et des prochaines grandes lois qui vont rythmer l'année 2018. Au programme : assurance chômage, retraites, formation professionnelle ou encore lutte contre le terrorisme.