"Le Crif déplore vivement la déclaration du président de la République appelant à un embargo contre les armes utilisées par Israël dans la guerre contre le Hamas. Appeler à priver Israël d'armes, ce n'est pas faire le jeu de la paix, cela revient à faire le jeu du Hamas et du Hezbollah!", a fustigé le Conseil représentatif des institutions juives de France sur le réseau social X. "Cette déclaration à la veille de l'anniversaire du 7 octobre blesse tous ceux qui ont a cœur le combat contre le terrorisme. Elle encourage par ailleurs la France insoumise dans sa radicalité et sa stratégie de chaos dans le débat public", a-t-il poursuivi.
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Près de 40.000 morts à Gaza
Vendredi, le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon avait appelé à "mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible" à partir de mardi, lendemain de l'anniversaire de l'attaque du Hamas en Israël. M. Mélenchon avait lancé cet appel en réaction à une circulaire du ministre de l'Enseignement supérieur Patrick Hetzel sur le "maintien de l'ordre" dans les universités à la veille du 7 octobre. Lundi marque le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël, qui a provoqué la sidération dans le pays et déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Celle-ci s'est depuis étendue au Liban voisin, contre son allié, le Hezbollah.
Le bilan de l'attaque du 7 octobre s'élève à 1.205 morts, en majorité des civils, tués par balles, brûlés vifs ou mutilés selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts ou tués en captivité dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 64 présumées vivantes. En représailles, Israël a lancé une opération militaire qui a fait jusqu'ici au moins 41.825 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.