Il a été personnellement visé. Alors que les "gilets jaunes" mènent samedi leur seconde journée de blocage à travers la France, le ministre de l’Intérieur a indiqué au Midi Libre que son domicile de Forcalquier, dans les Alpes-de-Haute-Provence, avait été la cible d’un groupe de protestataires.
Des selfies postés sur les réseaux. "Il y a eu des violences, des insultes, des attaques racistes, antisémites, homophobes. À l’inverse, ma maison personnelle à Forcalquier où j’ai ma femme et ma fille a été attaquée hier (jeudi, ndlr) par les ‘gilets jaunes’", a assuré Christophe Castaner, en marge d’une rencontre vendredi avec les lecteurs du quotidien occitan. "Ils étaient là devant à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook. Je trouve ça insupportable", a-t-il détaillé.
Et d’avertir : "Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent, qu’ils trouvent que je sois nul, je l’entends... Mais qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé."
Une mobilisation qui inquiète. Lors d’une conférence de presse commune avec le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, le locataire de l’hôtel Beauvau a annoncé un dispositif de sécurité "à un niveau exceptionnel" samedi, expliquant n’avoir aucune estimation précise quand à l’ampleur de la manifestation prévue. "Nous ignorons totalement la réalité de la mobilisation de demain", a-t-il concédé.
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