Le Front national a déclaré jeudi que le site internet de sa campagne présidentielle avait été la cible d'attaques informatiques "régulières et répétées" qui ont pu être contrées. Le parti d'extrême droite ajoute, dans un communiqué, qu'une personne présentée comme un "pirate proche des milieux d'extrême gauche" a été arrêtée cette semaine et "a confirmé être l'auteur de plusieurs attaques". Reuters n'a pu confirmer dans l'immédiat cette information de source judiciaire.
Aucune précision n'est donnée sur la nature des attaques dont le FN, représenté à l'élection présidentielle par Marine Le Pen, dit avoir été la cible. L'équipe de campagne d'Emmanuel Macron, concurrent de Marine Le Pen au second tour, avait déclaré fin avril avoir été l'objet d'au moins cinq opérations menées par un groupe de hackers et dénoncé une "ingérence".