Bruno Le Maire était dimanche l'invité du "Grand Rendez vous". 1:20
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Antoine Terrel , modifié à
Dimanche, sur Europe 1, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire s'est projeté vers les prochaines élections présidentielles, lors desquelles il soutiendra sans surprise Emmanuel Macron, et plaidé pour élargir la majorité. "Pour garantir sa réélection, il est sage d'élargir son organisation politique", a-t-il indiqué. 
INTERVIEW

"Opération coalition", titre le Journal du dimanche. Dans ses colonnes, le journal décrit la tentation d'Emmanuel Macron d'élargir sa majorité au-delà des seuls mouvements LREM et MoDem, en vue notamment des prochaines élections régionales et départementales, mais aussi de la présidentielle de 2022. Qu'en pense le ministre de l'Économie Bruno Le Maire ? "Pour garantir sa réélection, il est sage d'élargir son organisation politique", estime-t-il, invité dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews

"Je soutiendrai Emmanuel Macron en 2022, je souhaite sa réélection", tient à rappeler Bruno Le Maire, se disant donc "favorable" au projet de grande coalition. "Je souhaite qu'on puisse y travailler dans les prochains mois", dit-il encore. Et l'ancien LR de poursuivre : "Mais la question essentielle, c'est de définir plus clairement ce que nous sommes, nous la majorité présidentielle, et ce que nous voulons pour les Français". 

À droite, "il n'y a pas de candidat qui se détache"

LR, justement, pourrait-il faire partie de ce rassemblement ? C'est en tout cas la proposition formulée par le maire de Nice Christian Estrosi, qui a lancé un pavé dans la mare lundi en proposant, "pour ne pas gâcher tous les talents de la droite", de passer "un accord avec Emmanuel Macron pour qu’il soit notre candidat commun à la présidentielle". Pour Bruno Le Maire, Christian Estrosi "fait un constat que tout le monde peut faire", à savoir qu'à droite "il n'y a pas de candidat qui se détache". Par ailleurs, ajoute-t-il, rappelant par exemple le vote du président LR de la Commission des finances Eric Woerth en faveur du plan de relance, "entre Les Républicains et la politique que nous menons en matière économique, fiscale, financière, il n'y a pas d'espace".