Le Parlement siégera cet été en session extraordinaire jusqu'au 4 ou 11 août, "voire jusqu'au 18 si c'est nécessaire", a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner, ajoutant qu'il serait "de bonne politique de ne pas siéger" en septembre en raison des élections sénatoriales, le 24 septembre.
Objectif début août. "Notre objectif serait que, début août, nous puissions avoir travaillé sur les différents textes nécessaires", a précisé Christophe Castaner lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP, avançant comme date de fin de session extraordinaire celle du vendredi 4 août, "pourquoi pas la semaine suivante", voire le 18 août "si c'est nécessaire". "On aura des jeunes parlementaires tout frais (...) Je ne doute pas qu'ils voudront travailler plutôt que partir en vacances", a ajouté le secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement.
Laisser septembre au déroulement des sénatoriales. La possibilité de l'organisation d'une autre session extraordinaire en septembre "dépendra de l'avancée de nos travaux", mais, selon le ministre, "il serait de bonne politique de ne pas siéger à ce moment-là, pour ne pas gêner le déroulement démocratique des élections sénatoriales" programmées le 24 septembre pour renouveler la moitié des sénateurs.