Le pass sanitaire des plus de 65 ans va être désactivé, en l'absence d'une dose de rappel, "6 mois et 5 semaines" après la précédente injection, à partir du 15 décembre, a précisé mercredi le porte-parole du gouvernement. Gabriel Attal a également confirmé que les personnes ayant des comorbidités, qui sont elles aussi incitées à faire un rappel au bout de six mois, ne sont pas concernées par la désactivation du pass sanitaire pour des "raisons juridiques et techniques".
Une mesure appliquée à partir du 15 décembre
"Le 15 décembre, le pass sanitaire sera désactivé pour les personnes de plus de 65 ans, qui ont réalisé leur deuxième dose il y a plus de 6 mois et 5 semaines et qui n'ont pas fait le rappel", a indiqué sur Franceinfo le secrétaire d'Etat après l'annonce faite la veille par Emmanuel Macron lors de son allocution.
Pour "des personnes qui souffrent d'obésité ou d'une maladie cardio-vasculaire", le pass "connaît votre âge mais il ne connaît pas vos pathologies", a-t-il expliqué. "Mais c'est très important que ces personnes qui sont plus fragiles vis-à-vis des formes graves que les autres fassent leur rappel de vaccination", a ajouté M. Attal.
Le porte-parole a confirmé aussi qu'il n'y a pas d'obligation de dose de rappel pour les soignants même s'ils sont eux aussi incités à la faire et que la campagne de rappel sera ouverte aux 50-64 ans dès le début décembre. "Grâce à la vaccination, on a érigé une muraille contre les formes graves du virus, on a 75 % des Français qui sont complètement vaccinés, il ne faut pas que cette muraille se fissure", a argumenté le porte-parole.
"La hausse de 40% en une semaine du taux d'incidence est un signal d'alerte", a insisté mardi le chef de l'Etat, en lançant aussi un appel aux non-vaccinés à se faire injecter le sérum. "C'est grâce au rappel que nous pourrons continuer de vivre", a-t-il ajouté, alors que des études montrent une baisse de l'efficacité vaccinale au bout de quelques mois.