Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a appelé lundi 1er mai à "faire barrage" à "la finance" qui cette fois "à un nom et un visage" en la personne d'Emmanuel Macron, dans un parallèle au discours du Bourget de François Hollande en 2012. Se référant à ce discours de campagne du candidat Hollande qui faisait de la finance son "adversaire" sans nom et sans visage, Marine Le Pen a lancé lors d'un meeting à Villepinte à six jours du second tour : "Cette fois, il a un nom, il a un visage, il a un parti, et il présente sa candidature, et tous rêvent de le voir élu, et il s'appelle Emmanuel Macron".
"Un sursaut national". "Je vous appelle à la lucidité et au sursaut national. Ne donnez pas une voix à Monsieur Macron. Ne prolongez pas ce quinquennat indigne",a-t-elle encore clamé. "Ne prolongez pas les souffrances d'un peuple qui n'en peut plus".
Dupont-Aignan aussi lance un appel. En ouverture du meeting, Nicolas Dupont-Aignan, rallié à Marine Le Pen depuis vendredi soir, a appelé à choisir entre "la finance" de Macron et "la France". "Élire Emmanuel Macron c'est soumettre notre pays aux puissances d'argent et se résigner à la pire régression sociale depuis la Libération!", a lancé le président de Debout la France.