Se parler permet donc parfois d’arrondir les angles. Révélé jeudi par Europe 1, le rendez-vous secret entre Marion Maréchal-Le Pen et son grand-père a en effet porté ses fruits. Vendredi, Jean-Marie Le Pen annoncé qu’il demandait à ses soutiens - qui laissent toutefois planer la menace d’une liste dissidente - de se "rallier" à la liste de sa petite-fille en Paca pour les régionales.
.@lepenjm : "L'amour est à la base de tout, y compris dans la politique"#E1Soirhttp://t.co/3sosQcGxH5
— Europe 1 (@Europe1) 16 Octobre 2015
"Situation très difficile". "Je sais que cette situation est très difficile parce qu'ils (ses soutiens) sont tiraillés entre plusieurs fidélités. Peut-être allons-nous réussir tout de même à faire une liste unique très large qui comporte une certitude, ou une quasi-certitude de succès", a raconté le "Menhir", sur Europe 1.
"Je ne fais plus partie de ces structures... provisoirement". Mais Jean-Marie Le Pen, qui aimerait voir cette affaire se dénouer, reconnais qu'il n'a pas toutes les cartes en mains. "Je ne connais pas l'état des relations entre Marion, Marine, la commission d'investiture... Je ne fais plus partie de ces structures, provisoirement, puisque je me suis adressé à la justice pour retrouver mon statut d'adhérent du Front national", a-t-il rappelé.
Quant à sa petite-fille, peu emballée à l'idée de coucher plusieurs noms de proches de son grand-père sur sa liste, Jean-Marie Le Pen l'invite à nouveau à faire preuve de souplesse... tout comme sa fille. "Si Marion passe, elle aura 80 ou 90 élus et aura par conséquent de la place... Et j'espère que Marine ne fera pas obstacle à la constitution d'une liste en Paca, elle qui doit avoir ses propres problèmes avec celle en Nord-Pas-de-Calais-Picardie".