Marine Le Pen, présidente du FN, a appelé dimanche Emmanuel Macron à "prendre la tête d'un Yalta du contre-terrorisme" plutôt que de "fanfaronner", au lendemain de l'attentat de Londres qui a fait au moins sept morts et une cinquantaine de blessés.
"Quand allons nous agir ?". "Les jours se suivent et les images se ressemblent, les attentats se multiplient sans que les responsables politiques prennent la mesure et prennent des décisions politiques", a déploré Marine Le Pen sur France 3. "Quand allons-nous agir?", a demandé la candidate aux élections législatives. "Je voudrais que le président de la République, plutôt que de fanfaronner depuis des jours, prenne la tête d'un Yalta du contre-terrorisme avec la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Russie", a-t-elle préconisé. "Combien de morts allons-nous déplorer avant de prendre des mesures pour éradiquer le fondamentalisme islamiste?", a-t-elle enchaîné. "Nous avons les moyens diplomatiques, policiers, législatifs... La seule chose qui manque, c'est la volonté politique," a dénoncé Marine Le Pen. "Selon elle, "c'est la France qui devrait être à la pointe de cela".
"Discourtois". A propos de celui qui l'a battue au second tour de l'élection présidentielle, elle a estimé : "On a vu un concours de muscles, de com' depuis des jours et des jours". Pour Marine Le Pen, "il ne faut pas être discourtois, ne pas fanfaronner, ne pas être humiliant" comme Emmanuel Macron l'a été selon elle avec Donald Trump dans sa réaction à la sortie des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat.