La présidente et candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, s'en prend dimanche dans Le Parisien à François Fillon, "un homme qui aime l'argent", "en contradiction avec l'image qu'il a voulu donner".
Une "contradiction avec l'image qu'il a voulu donner de lui". "On n'empêchera jamais quelqu'un qui a le souhait de s'enrichir de le faire. Les affaires de M. Fillon révèlent que c'est un homme qui aime l'argent. Et c'est en contradiction avec l'image qu'il a voulu donner de lui", assène Marine Le Pen à propos du candidat Les Républicains, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien.
Assistants du Une "instrumentalisation de la justice". La candidate revient aussi sur les affaires la visant et notamment son refus de se rendre à une convocation des juges, le 10 mars, dans le cadre de l'enquête sur l'emploi comme assistants au Parlement européen de son garde du corps et de sa secrétaire personnelle. "J'ai refusé de m'y rendre parce qu'il y a 15 mois j'ai demandé la désignation d'un juge d'instruction. On m'a dit non et on a attendu l'ouverture de la campagne présidentielle pour désigner ce fameux juge d'instruction. Ce genre d'instrumentalisation de la justice n'est pas admissible", explique Marine Le Pen.
"Une persécution judiciaire"."S'ils ont attendu 15 mois, ils peuvent bien attendre un mois et demi de plus, ou cinq ans... Je suis victime d'un persécution judiciaire, menée par M. (Martin) Schultz", l'ancien président du Parlement européen. Selon elle, "le Parlement européen ne supporte pas qu'il y ait une opposition en son sein. Tous les mouvements eurosceptiques ont fait l'objet de poursuites..."