Manuel Valls, candidat à la primaire de la gauche, se serait probablement bien passé de ces révélations. Selon les informations du Parisien, Philippe Doucet, porte-parole et proche de l'ancien Premier ministre, se trouve dans le viseur d'un juge d'instruction du pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, Serge Tournaire, dans une affaire d'emplois fictifs présumés et d'attribution de marchés publics.
Soupçons d'emplois fictifs. D'après les informations du quotidien, les soupçons de la justice portent sur la période où Philippe Doucet était maire d'Argenteuil, dans le Val-d'Oise, entre 2008 et 2014. Il aurait notamment confié la publication du journal hebdomadaire de la ville, "l'Argenteuillais", à une société fondée par un autre élu socialiste du département, la rémunérant à hauteur de 256.000 euros, "hors marché et sans mise en concurrence préalable". Selon Le Parisien, trois employés de la mairie d'Argenteuil auraient, en outre, pu effectuer des missions d'assistants parlementaires pour Philippe Doucet, qui était également député.
Interrogée par Le Parisien, l'équipe de campagne de Manuel Valls n'a pas souhaité réagir.