Le confinement n'empêche pas les hommages, après l'attaque terroriste qui a secoué la ville de Nice. Les habitants se pressent depuis devant la basilique pour y déposer des fleurs, des messages, et pour s'y recueillir quelques instants. Parmi les Niçois venus se rendre hommage, de nombreux musulmans écœurés écouter le recteur de la mosquée de Nice.
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Boubelkeur-Bekri, recteur de la mosquée Al-Fourkane à Nice, était parmi eux vendredi. "Le culte musulman doit affirmer avec force que notre solidarité est là et que nous prônons l'unité avant tout", a-t-il affirmé. "Nous souffrons par rapport aux victimes qui ont été massacrées ici. Notre communauté musulmane, ici sur Nice, vit dans la tranquillité. Il y a des relations inter-religieuses paisibles. Les communautés entre elles s'entendent".
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"Un réveil, un sursaut"
Le recteur se souvient en outre de l'attentat à la voiture-bélier du 14 juillet 2016, qui avait constitué un douloureux précédent pour les Niçois. "A Nice, on commence à se dire qu'il y en a marre. Les musulmans sont fidèles à leur pays, à leur nation. Il faut absolument que les musulmans prennent la parole. Nous serons forts pour combattre cette peur et le terrorisme ne passera pas. C'est une flamme qu'il y a en nous, maintenant. Un réveil, un sursaut."