Lundi, plusieurs sources assuraient que le remaniement du gouvernement était imminent et devait intervenir dans les 48 heures. Mais mercredi, Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, a finalement annoncé sur France 2 qu'il faudrait attendre "la semaine prochaine" pour connaitre l'identité des deux entrantes.
Hollande a trouvé ses femmes. Pour remplacer le poste vacant de l'Enseignement supérieur, dont a démissionné Geneviève Fioraso pour raisons de santé, et celui de Carole Delga, secrétaire d'Etat chargée du Commerce, qui veut se consacrer aux régionales en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon, François Hollande souhaite en effet, au nom de la parité, trouver deux femmes. Et selon les informations d'Europe 1, il les a trouvées. Pour ce qui est des noms, l’Elysée se contente de dire que tout ce qui a fuité dans la presse est faux. Ce ne sera donc pas Thierry Mandon, donné pourtant comme favori pour prendre le portefeuille de l’Enseignement supérieur, vacant depuis… le mois de mars.
"Il n’y aura pas de débauchage". Alors que la surprise en politique est un levier puissant, François Hollande a décidé de jouer la carte de la transparence. "Il n’y aura pas de débauchage", assure-t-il ainsi, coupant cours à l'hypothèse d'un retour des écologistes au sein du gouvernement ou à la promotion d'un membre de l'aile gauche pour "faire plaisir" aux frondeurs. Et quand il évoque l'autre remaniement, le plus important - qui n'aura lieu qu'après les régionales de décembre prochain -, le chef de l'Etat reconnait que l'objectif sera d’éviter une candidature écolo en 2017. Loin d'être une surprise, mais au moins la stratégie est assumée.