1:03
  • Copié
Arthur de Laborde, édité par Ugo Pascolo avec AFP / Crédits photo : MYRIAM TIRLER / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
À quelques heures de la fin des dépôts de candidatures pour le second tour des législatives, les différents blocs ont mis en place leur stratégie de désistement pour empêcher le RN d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale. 

Une dernière ligne droite et des consignes à appliquer. Ce mardi à 18 heures marque la fin du dépôt des candidatures pour le second tour des élections législatives. Pour l'heure, on relève plus de 180 désistements dans les 577 circonscriptions pour tenter d'empêcher le Rassemblement national d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée et donc de remporter les fameux 289 sièges. Et chaque bloc a sa stratégie pour y parvenir. 

Des stratégies parfois complexes

À gauche, le plan de bataille est relativement clair : multiplier les désistements. Cette discipline s'applique pour tous les candidats du Nouveau Front populaire arrivés en troisième position. Néanmoins, elle ne vaut pas lorsque le candidat RN est arrivé deuxième. C'est le cas par exemple dans la circonscription de Gérald Darmanin dans le Nord, alors que le ministre de l'Intérieur n'a qu'une avance de moins de deux points. 

À droite, la ligne est également claire. Les Républicains refusent de donner une consigne de vote là où ils sont absents au second tour. Reste alors la majorité qui est divisée sur la question. Emmanuel Macron demande à ses candidats de se désister s'ils ne sont pas les mieux placés face à un socialiste ou un écologiste. En revanche, il exige d'évaluer la situation au cas par cas face à un Insoumis. Sur les 310 circonscriptions dans une situation potentielle de triangulaire - voire quadrangulaire -, on en dénombre 161 où le Rassemblement national et ses alliés d'extrême droite sont arrivés en tête au premier tour.